En janvier, c’est décidé, je fais une pause avec l’alcool

Après les fêtes de fin d’année, le Défi de janvier est l’occasion d’évaluer votre rapport à l’alcool et de tester les bienfaits d’une pause dans votre consommation.

La règle est simple : ne pas boire ou limiter le plus possible sa consommation d’alcool pendant un mois, c’est tout ! Il n’y a pas de « bon point » si vous ne buvez pas ni de mauvais si vous buvez : c’est à chacun de faire un choix personnel avec ses propres objectifs et d’en constater les effets.

Rejoignez les millions de personnes chaque année, en France, au Royaume-Uni, en Suisse ou en Belgique qui font une pause avec l’alcool !

À l’origine, le Dry January est une expérience britannique lancée par Alcohol Change UK en 2013. Depuis, les chercheurs en ont évalué les effets bénéfiques :

  • Une meilleure santé – un mois sans alcool permets de baisser sa tension artérielle et son taux de cholestérol, et de réduire le risque de développer un diabète et un cancer
  • Un sommeil amélioré et donc plus d’énergie
  • Une peau plus belle
  • Quelques kilos en moins

Et surtout un sentiment de fierté d’avoir relevé le défi !

Pour vous aider

Inscrivez-vous sur dryjanuary.fr ou télécharger L’application Try Dry | Dry January pour recevoir, tout au long du mois de janvier, des astuces, des partages d’expériences et même des recettes de cocktail sans alcool. N’hésitez pas à inviter vos proches à participer !

Ils ont participé au défi de janvier 2022, découvrez leurs témoignages :

« Après un jour de l’an bien fêté sur 2 jours entre copains, nous avons plaisanté sur le « dry january ». Dans notre délire de lendemain de soirée bien arrosée, l’un d’entre nous a lancé, comme une plaisanterie, l’idée de relever le défi du dry january. Et nous l’avons fait. Cette première participation, je l’ai vécue sereinement et sans prise de tête. Cela m’avait rassuré, je commençais à me poser des questions sur ma consommation d’alcool. Au bout d’un mois j’avais perdu du poids et détoxifié mon foie. Depuis, chaque année, je participe à cet événement, comme une cure nécessaire pour mon corps ».

Benjamin, 40 ans. La Rochelle

« J’ai perdu le défi de janvier 2021 et je sais où, avec qui et pourquoi.
En 2022, j’ai gagné mon pari en évitant toutes les situations, toutes les tentations, tous les risques qui m’ont fait rater celui de 2021 : je n’ai pas mangé de mets que je ne peux pas ne pas accompagner de vin (fromage, par exemple), j’ai évité les amis qui ne peuvent pas concevoir une rencontre sans ensemble boire un demi et multiplier les tournées, j’ai évité les galettes des rois.
Cela pourrait paraitre un peu lâche de procéder ainsi mais au moins j’y ai vu des bénéfices pour mon corps d’abord (sommeil, poids, …) mais aussi et surtout avec ma famille et mes amis (qui ne boivent pas ou qui font eux aussi le Défi de janvier) en passant plus de temps avec eux en ayant des activités tout aussi festives (cinéma, théâtre, randonnées, visites de villes, …) que celles que j’ai évitées ».

Thierry, 60 ans. Tarbes.

« Je n’ai eu aucun mal à ne pas boire d’alcool dès le début de janvier 2022 car je venais d’apprendre que j’étais enceinte. J’ai même gagné mon défi de ne pas boire une seule goutte d’alcool pendant les mois qui ont suivi jusqu’à la naissance de ma fille. Il faut dire que ¿ par solidarité ¿ mon mari a été abstinent en même temps que moi. Cette abstinence n’a pas été « la mer à boire » vue notre motivation et nous a fait beaucoup de bien tant sur le moral que sur le plan physique. Mon mari et moi retenterons le défi de janvier en 2023 ; je suis sûr que nous le gagnerons ».

Chloé, 38 ans. St Etienne.

Bon à savoir

Evaluez votre consommation hebdomadaire d’alcool grâce à « l’alcoomètre », développé par Santé publique France. En répondant aux questions sur votre consommation d’alcool, par jour et par semaine, ce questionnaire vous aide à vous situer par rapport aux repères de consommation à moindre risque. Il est disponible depuis la page d’accueil du site www.alcool-info-service.fr qui propose également des informations, des espaces d’échanges et des services d’aide à distance. Si vous vous posez des questions sur les repères de consommation ou sur les risques liés à une consommation excessive d’alcool, n’hésitez pas à en parler à un professionnel de santé.

L’association La Santé de la Famille s’inscrit pleinement dans cette démarche : amener la personne à s’interroger sur la place qu’occupe l’alcool dans sa vie. Si vous, ou un de vos proches, avez besoin de parler de votre consommation ou de votre rapport à l’alcool et ressentez le besoin de vous faire aider, La Santé de la Famille peut vous accompagner. Pour les contacter : www.lasantedelafamille.fr