La CPR a signé cet été avec l’Etat sa nouvelle Convention d’Objectifs et de Gestion (COG) qui trace sa feuille de route jusqu’en 2026. Ce document définit les objectifs de la CPR pour les prochaines années, les actions pour les atteindre, et fixe les budgets alloués à la caisse dans une perspective pluriannuelle. Son contenu est fortement influencé par les conséquences de l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs.
« Notre nouvelle COG se caractérise par des projets d’envergure et par des évolutions significatives de notre environnement, qu’il s’agisse du monde ferroviaire ou de la sphère de la protection sociale. Mais notre priorité restera évidemment la satisfaction de nos assurés. Les collaborateurs de la CPR ont toujours eu à cœur de rendre aux cheminots un service de très grande qualité. Nous saurons relever les défis qui s’annoncent en s’appuyant sur leur expertise et sur leur engagement » a déclaré Pierre ROBIN, directeur général.
Ambition 1 : Consolider le haut niveau de qualité de service rendu aux assurés et étoffer encore la gamme de services offerts.
La performance de l’organisme et la qualité du service rendu aux assurés sont largement reconnues par les pouvoirs publics et au sein de la sphère sociale. Pour les années à venir, la CPR s’engage à maintenir ce socle de performance tout en approfondissant la connaissance de ses différents assurés et en développant pour eux des services sur-mesure (actifs, retraités, enfants, familles…). La CPR devra également étoffer sa gamme de services dans le champ sanitaire et social (prévention santé, prévention de la perte d’autonomie…) au plus près des besoins et des réalités de la sphère ferroviaire.
Ambition 2 : Accompagner les mutations du secteur ferroviaire en adaptant le fonctionnement de la protection sociale et en développant les partenariats.
La CPR est une caisse professionnelle. Son histoire s’est construite et se construit toujours aujourd’hui autour des évolutions de la SNCF et du monde ferroviaire. Avec l’ouverture à la concurrence du transport de voyageurs se profilent de nouveaux défis, tant dans le champ de la retraite (portabilité du régime spécial pour les salariés transférés) que de l’assurance maladie. La CPR deviendra fin 2024 l’organisme gestionnaire de l’assurance maladie de tous les salariés de la branche ferroviaire, par délégation de la Cnam pour ceux affiliés au régime général. Ces mutations devront être accompagnées auprès des employeurs et des assurés concernés. Forte de son identité, la CPR s’engage également à renforcer ses partenariats avec l’écosystème ferroviaire (associations, mutuelles, organisations syndicales et patronales…) pour faciliter les démarches et pour renforcer l’impact de ses actions.
Ambition 3 : Positionner la CPR au cœur de l’inter-régimes comme un organisme de protection sociale innovant et utile à tous
La COG conforte la CPR dans son rôle d’animation de la sphère des régimes spéciaux, avec pour objectif de faciliter les convergences et les mutualisations. L’Etat souhaite également que la CPR contribue à la modernisation des politiques publiques par des expérimentations innovantes. Enfin, la CPR renforcera ses coopérations avec le régime agricole et le régime général pour un service public encore plus performant et plus efficient. A titre d’exemple, la CPR construit en partenariat avec la MSA son futur système d’information retraite qui sera déployé fin 2024 et nativement adossé au RGCU (Répertoire de Gestion des Carrières Unique).
Des moyens humains supplémentaires pour mener à bien ces projets. Si l’activité relevant du régime spécial SNCF – fermé depuis le 1er janvier 2020 – est en diminution, et que les pouvoirs publics attendent par ailleurs des gains de productivité, des ressources supplémentaires ont été allouées à la CPR pour gérer les nouveaux publics affiliés au régime général (délégation de gestion Cnam) ou les activités mutualisées avec d’autres régimes spéciaux. Au global, les effectifs de la CPR en 2026 seront supérieurs à ceux attribués en 2022.
Des moyens financiers qui traduisent la confiance de l’Etat. Le budget annuel de fonctionnement atteindra 75 millions d’euros. Des budgets d’investissement conséquents ont été alloués pour l’immobilier (16 millions d’euros sur 5 ans) afin d’achever la réhabilitation du siège de Marseille, et pour l’informatique (22 millions d’euros sur 5 ans) afin de mettre en œuvre la centaine de projets inscrits au Schéma Directeur des Systèmes d’Information (SDSI).
Pour en savoir plus :
Consultez la Convention d’Objectifs et de Gestion 2022-2026 dans son intégralité
Visionnez : Les grandes ambitions de la COG 2022 – 2026 résumées par Pierre ROBIN, directeur général.