La coqueluche connaît une recrudescence inquiétante des cas en France depuis début 2024. Cette infection bactérienne très contagieuse se manifeste par des quintes de toux violentes et prolongées. Souvent considérée comme une maladie de l’enfance, elle peut entraîner des conséquences graves, notamment chez les nourrissons.
La vaccination contre la coqueluche est le moyen le plus efficace de se protéger et de protéger les autres, en particulier les plus fragiles.
Pour qui la vaccination est-elle recommandée ?
- Les femmes enceintes : il est fortement recommandé de se faire vacciner contre la coqueluche à partir du 2ème trimestre de grossesse, idéalement entre le 5ème et le 8ème mois (de préférence entre 18 et 34 semaines d’aménorrhée). Cela protège le nourrisson jusqu’à ses 6 mois, une période où il est particulièrement vulnérable.
À noter
La vaccination de la femme enceinte est recommandée depuis avril 2022 à chaque grossesse, même si elle a déjà été vaccinée avant.
- Les personnes en contact avec des nourrissons : si la maman n’a pas été vaccinée pendant la grossesse au moins un mois avant l’accouchement, il est important que l’entourage proche d’un nouveau-né et/ou nourrisson de moins de 6 mois se fasse vacciner si le dernier vaccin contre la coqueluche date de plus de 5 ans.
- Les enfants : depuis le 1er janvier 2018, la vaccination contre la coqueluche est obligatoire pour les bébés à 2, 4 et 11 mois (3 doses). Des rappels sont prévus à 6 ans, puis entre 11 et 13 ans. Pour les enfants nés avant 2018, la vaccination est fortement recommandée.
- Les adultes : Un rappel de vaccin est prévu de 25 à 39 ans révolus. La vaccination contre la coqueluche doit être envisagée pour les personnes non vaccinées au cours des 10 dernières années (5 ans pour les personnes de moins de 25 ans).
La vaccination contre la coqueluche est un geste simple mais essentiel pour protéger les plus vulnérables. N’hésitez pas à en parler avec votre médecin et à vous faire vacciner.
Pour plus d’informations sur les vaccinations obligatoires des enfants, consultez notre rubrique dédiée.
Sources : Haute Autorité de Santé
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